Ihriae-Au fil de l'eau...

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BAAL le Jeune / Adad MELQART

BAAL le Jeune / Adad MELQART 

            Extraterrestre. Drægan.     

            Il porte le nom d’un ancien dieu phénicien. Il pourrait avoir deux mille ans environ. Il serait le dernier représentant d'une grande Maison ou Famille, encore existant.

            Il apparaît d’abord en 1875, face à Anna-Louise / Mead’.

            Il a alors de longs cheveux noirs et bouclés, retenus sur sa nuque par deux tresses, une barbe fournie mais courte, la peau légèrement tannée par la chaleur du désert. Ses yeux d’un noir profond semblent avoir vu beaucoup de choses. Ils sont ceux d'un aigle, et son nez lui en donne le profil. Mais, avec Anna-Louise, son regard se fait le plus souvent amical, et même espiègle.

            Il ne rit jamais et reste constamment sur le qui-vive.

            Il prétend être un dieu, et avoir vu des civilisations légendaires s’écrouler et disparaître. Cependant, sa situation ne plaide pas en sa faveur. En effet, très gravement blessé, il est venu trouver refuge chez les Darwin. Certes aucun homme ordinaire n’aurait pu survivre à de telles blessures et Charles Darwin semble être le seul homme en mesure de le soigner.

            Lorsque Mead’ tente de fouiller son esprit, il lui démontre qu’il est prêt à se défendre contre ce type d’intrusion. Elle devine néanmoins qu’il n’est pas seulement arrivé chez les Darwin pour se faire soigner, mais aussi pour reprendre un artefact qui se trouve en leur possession, L'Occulteur de Mondes dont ils ignorent tout.

 

            On le retrouve un peu plus de 150 ans plus tard, sur une planète nommée Feloniacoupia, lors d’une vente aux esclaves à laquelle il se trouve mêlé bien malgré lui à cause de Mead’. Ce n’est plus un être blessé qu’elle retrouve, mais un être que le temps semble avoir rattrapé. 

Les traits de son visage anguleux et sa peau hâlée sont ceux d’un homme habitué à vivre au grand air. Son visage est marqué de quelques rides profondes. Ses cheveux sombres sont coupés courts et parsemés de fils gris, comme son bouc qui épouse les lignes de sa mâchoire inférieure. Il a vieilli, mais pas autant qu’un humain ordinaire. Les êtres comme lui peuvent vivre plusieurs milliers d'années.

Mead’/ Esmelia s’interroge

Lorsqu’elle le rencontre la première fois, alors qu’il est âgé de deux mille et quelques années, il ne parait avoir que trente ans, et un peu plus d'un siècle plus tard, il en parait… vingt de plus. Elle se demande s’il n’a pas renié son immortalité…

Toutefois, il est différent de l'image qu'elle garde : moins grand, moins fort, même s’il est de belle taille et large d’épaules. Il lui semble aussi plus arrogant. Les bras croisés sur sa poitrine, il affiche l’assurance tranquille de l’homme qui a toutes les cartes en main et l’attitude d’un homme formé au commandement. Elle ne le trouve pas seulement bel homme, elle le trouve surtout dangereux. Il dégage une puissance propre aux grands fauves, aux prédateurs.

Elle ressent, chez lui, une soif intense de pouvoir qui dépasse le simple désir d’asservir un seul, ou un millier d’êtres vivants. Pourtant, il ne désire pas gouverner des univers entiers. Il veut seulement qu’on le croie. Il y a autre chose en tête…

            Si le pouvoir n'est pas ce qu'il recherche, quelles ambitions nourrit-il ?

            Il n’est peut-être pas ce qu’il laisse paraître. Ainsi Mead’ lui ait confiance en ce qui concerne sa faculté à protéger Will MacAsgaill. Elle est certaine qu’il saura le protéger bien mieux qu’elle-même ne saurait le faire. Il le guiderait si c’était nécessaire. Plus encore, les deux hommes auraient autant besoin de l’un et de l’autre dans un avenir proche.     

            Il semble posséder quelques pouvoirs spirituels. Ses sens sont extrêmement affûtés. Il est ainsi capable de sentir une incursion psychique, de repérer tout être qui tente de lire son esprit et de lui faire barrage ou de lui renvoyer son attaque. Il s’est durement entraîné pour cela.

            Il possède quelques objets auxquels il tient beaucoup, notamment une miséricorde dans son étui ouvragé confiée à Will lors de leur fuite. C’était l'unique objet qui lui restait de son passé phénicien. L’ancien dieu y tenait particulièrement. Il apprécie les belles choses. De même que, séducteur dans l’âme autant que par jeu, il apprécie les belles femmes, surtout les plus inaccessibles ou les plus dangereuses.



16/11/2016
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