Ihriae-Au fil de l'eau...

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ATIDC

ATIDC :

Aerospace & Terraforming Industrial Development Corporation.

Leur slogan : Building better worlds, building better civilizations !

Consortium dirigé par une famille. La matriarche : Etsuko Wong serait extrêmement âgée. Il n'existe aucune photo publique de la vieille dame. Elle ne se montre d'ailleurs jamais. Elle n'a jamais été officiellement mariée, mais elle a deux filles. Helen et Hanako, toutes les deux âgées d'une soixantaine d'années. Helen a été mariée à David Redfield, un riche armateur dont elle a eu trois filles : Mathilda, Kathryn et Kelly.

Comme sa mère, Hanako n'a jamais été mariée. Elle a néanmoins eu une relation amoureuse avec Stephen Perry, un journaliste et écrivain célèbre dont elle a eu deux enfants Solenmius "Solen" Perry et Christina. Christina a été mariée à une journaliste, Toussaint Dickson. Elle est divorcée. A l'exception de Stephen Perry, tous travaillent pour l'ATIDC.

Les Wong-Redfield-Perry ne font jamais parler d'eux en dehors des pages financières des journaux. Même la plus jeune des héritières de la firme ne compte aucun scandale à son actif. Au contraire, quand on parle des dirigeants de l'ATIDC, c'était plutôt en termes élogieux, souvent dans le cadre des affaires ou bien dans celui de leurs associations caritatives et de leurs fondations. La firme elle-même semble "plus claire que de l'eau d'Evian". 

La création de l'ATIDC remonte aux années 30. Pendant la Seconde Guerre Mondiale, les filiales européennes de la société furent déménagées au Canada. Son siège social, lui, est resté en Angleterre. Ses dirigeants ont participé à l'effort de guerre en fournissant de la matière première aux ingénieurs du projet Manhattan, ainsi que des chercheurs. Une fois la guerre terminée, la plupart des filiales ont réintégré l'Europe. Néanmoins, certaines sont restées au Canada. D'autres ont vu le jour en Asie, Afrique et en Amérique du Sud. La firme a ensuite prospéré comme si la guerre n'avait été pour elle qu'une parenthèse.

Le retour de l'ATIDC sur le territoire européen a été vécu comme une forme de trahison par certains dirigeants politiques et décideurs financiers américains. Ses aides apportées à la reconstruction des pays touchés par la guerre, son influence auprès des politiciens européens pour contrer une mainmise des américains sur différents secteurs économiques en devenir étaient quelques-unes des raisons de ce ressentiment. Sans compter que des chercheurs de tous bords, et de toutes nationalités, y compris américaine, ont préféré travailler pour l'ATIDC plutôt que d'accepter les conditions de travail, pourtant avantageuses, offertes par leurs institutions.

Les découvertes scientifiques de l'ATIDC sont brevetées, copiées, jamais égalées, et figurent chaque année en bonne place au palmarès des objets les plus utiles à la civilisation humaine.

Depuis la fin de la seconde guerre mondiale, l'ATIDC travaille sur un projet de pont quantique (Projet Promethee). Ce projet prend ses sources dans les travaux d'Einstein et d'Oppenheimer. La découverte de l'Amber Hole par des chercheurs fantaisistes, donne une nouvelle direction à celui-ci (Le Projet Promethee est rebaptisé et devient Projet Black Paper). Victimes de l'indifférence de la communauté scientifiques, les deux chercheurs et leur découverte attisent néanmoins l'intérêt de l'ATIDC qui les engage.

Après plusieurs années de recherches, les scientifiques de l'ATIDC parviennent à démontrer qu'il s'agit d'une sorte de trou de vers. La difficulté à atteindre cette singularité spatiale, le coût faramineux des voyages et du matériel nécessaire, ainsi que l'impossibilité d'entrer dans le trou de vers sans être broyé par les forces qui y agissaient auraient pu conduire l'ATIDC dans l'impasse. Jusqu'à ce qu'un physicien émette une théorie : si un objet solide de taille plus ou moins conséquente ne pouvait pas entrer dans le tunnel, les molécules, elles, le pouvaient. Il suffisait, d'une part, de mettre au point une sorte de catapulte envoyant les molécules des objets, ou des personnes, vers le trou dont il faudrait, au préalable, déterminer les coordonnées. Une fois à l'intérieur de la singularité, ce serait certes l'inconnu, mais à coup sûr, au bout, il y avait la découverte d'un monde inconnu. C'est pour cela qu'a été mis au point le C.E.T. permettant faire la jonction entre la Terre et l'anomalie spatiale. Il a fallu près de vingt ans aux chercheurs de l'ATIDC pour mettre au point la téléportation. Ils sont ainsi parvenus à envoyer du matériel et des êtres vivants sur une planète lointaine et à les ramener sur la Terre.

Cette découverte d'abord confidentielle est mise à jour à la suite d'une fuite suite à une opération d'espionnage. Pour éviter qu'elle tombe entre de mauvaises mains, l'ATIDC en fait "don au monde". Sous certaines conditions cependant. L'ONU est le seul organisme habilité à décider combien de temps le Projet doit rester confidentiel et à partir de quelle étape il pourra devenir "public", car l'incursion des terriens dans des mondes extraterrestres peut aussi être source de danger. Enfin, c'est sous son égide que l'ATIDC peut poursuivre le développement et la finalisation du Projet "Black Paper". 

Que signifie "donné au monde" ? Aucune entreprise privée ou publique ne pourra faire un usage exclusif de l'Amber hole, ou du CET une fois celui-ci finalisé. Cela n'interdit pas l'exploitation du matériel annexe ou dérivé, comme dans le cas de la photographie.

L'influence de l'ATIDC est suffisamment forte pour protéger l'AMSEVE des séismes politiques extérieurs et pour résister contre les luttes d'influences entre les différents pays membres de l'ONU. Ainsi la nomination de Foster Doherty à la tête du Projet s'est faite sur proposition de l'ATIDC. Personne ne souhaite que l'ATIDC quitte le Projet. Avec son armée d'avocats et de conseillers, ses laboratoires scientifiques qui ont donné naissance à une partie du matériel utilisé à la base, en particulier au CET, elle détient un sacré paquet de brevets. Même si elle a fait don du CET "au monde", il y a tous les à-côtés. Il ne faut pas non plus oublier l’injection de fonds financiers incommensurables. Le don fait par le consortium n'explique qu'en partie un partenariat et un protectorat aussi étroits.

L'ATIDC est aussi au courant de beaucoup de choses, ignorées par l'ONU et l'AMSEVE, relatives aux extraterrestres et au CENTK Watchdogs, mais cela ne s'arrête pas là...



23/08/2013
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