AME-NO-UZUME
AME-NO-UZUME
Extraterrestre. Draeganne.
Elle est de type humain. Ses yeux en amande, son teint d’albâtre, et ses cheveux noir d'encre démontrent une ascendance asiatique. Elle ressemble à une poupée fragile au teint diaphane, presque translucide. Sa fragilité est accentuée par son kimono rose pâle. Son visage, parfaitement ovale, est peu maquillé. Ses cheveux sont ramassés en trois chignons. L’un, simple, au sommet de sa tête, est maintenu par une barrette de nacre rose. Les deux autres reposent sur sa nuque et, de part et d’autre, de grosses perles blanches contrastent avec le noir profond de sa chevelure comme les étoiles d’un ciel nocturne. Elle avait quelque chose d’ensorceleur, d’insidieusement dangereux. Elle est d'une beauté époustouflante et inhumaine. Elle parait aussi très jeune, fière et hautaine.
Lorsqu’elle se déplace, ses pas sont mesurés comme si elle les comptait mentalement. Elle est majestueuse et semble sereine. En connaisseur, Baal admire sa délicatesse, la perfection de ses traits et de sa mise, la précision de ses gestes, la lueur de défi dans son regard... Elle illumine la scène. Tout, dans son attitude, laisse paraître une jeune femme douce et effacée, mais comme William MacAsgaill, Esmelia sent qu'il ne s'agit que d'un atour bien arrangé. Elle était infiniment plus dangereuse que ses deux compagnons, Susanoo et Omoïkané. Ce qu’elle veut, ils le veulent, et, ensemble, ils le détruisent.
Au-delà de sa beauté, il n’y a rien d’agréable chez cette femme. Et à y regarder de plus près, même sa perfection finissait par donner l'impression d'être corrompue. Comme ses compagnons, elle donne l’impression d’être faite d’'un marbre aussi parfait que glacial et impénétrable.
Elle convoite tout ce que Baal possède, ou désire. Elle le hait au plus haut point. Plus qu'un sentiment, c’est inscrit au plus profond d'elle-même... dans ses gènes. Pourquoi ? Que sait-elle de lui, de sa destinée ?
Elle est tuée par une balle perdue lors de la fusillade du Marché aux esclaves sur Feloniacoupia.
